Tana Toraja

18-09-15

Plusieurs jours sont passés depuis mon dernier articles et mon itinéraire initial a bien changé.

J’ai tout d’abord obtenu mon Advance en plongée et ayant tellement aimé ça, j’ai fait une journée de plus de plongée et j’ai pu de nouveau voir  mantas,  requins, poissons, serpents, etc… bref c’était une fois de plus magnifique.

Je devais initialement partir le lendemain pour Lombok mais après avoir discuté avec Ralf et Mat (des allemands) lors de l’apéro après plongée, j’ai décidé de partir sur l’île de Sulawesi.  Ticket d’avion en poche, je partais en début d’après-midi pour Macassar.

Une nuit et une journée de bus et j’arrivais à Rantepao dans la région de Toraja. Cette région est particulière : les maisons traditionnelles (Tongkonan) ont de hauts toits retroussés à chaque extrémité. Ce pourrait  être des ancêtres chinois venus par la mer s’installer ici  Voilà pourquoi ces toits sont en forme de bateau.

Cette région, contrairement au sud, est majoritairement chrétienne mais les  traditions et croyances sont toujours pratiquées .

Le premier jour, j’ai décidé de prendre un guide pour aller à la cérémonie funéraire et visiter les alentours. On va pas  mentir,  il faut négocier durement car on a vite fait de se faire avoir..

Première étape  : la cérémonie funéraire. Je m’attendais à tout sauf à cà…. Dans un premier temps, les buffles, les cochons défilent devant les futurs acheteurs.

La cérémonie funéraire est très importante dans leur coutume et coûte horriblement cher.  Les familles les plus riches sacrifient souvent plusieurs animaux.  On entend les cochons crier, les buffles sont excités comme s’ils sentaient qu’ils partaient pour l’abattoir. On brûle les poils des cochons au chalumeau

Les gens sont très nombreux et leurs vêtements très beaux. Ce sont des funérailles mais on ne ressent pas la tristesse. Il y a des chants, danses, on boit le thé, on mange, les gens rient entre eux, sourient. Les familles économisent énormément pour financer ces funérailles car c’est très important pour eux. Les plus aisés tuent les porcs par dizaine tout comme les buffles à savoir que les albinos sont les plus chers (les prix peuvent s’élever à plus de 3.000 €) et donc seule une poignée peut les acheter. Ces cérémonies se déroulent sur plusieurs jours.

Je ne sais dire ce que j’ai ressenti… pas du dégoût mais je trouvais ça dérangeant et triste en voyant les porc se débattant alors qu’ils étaient saucissonnés à des morceaux de bambou. Je vous épargne ces photos afin de ne pas choquer l’un d’entre vous.


  

  
  

  
  

Après cette cérémonies nous sommes partis à la visite des villages traditionnels ainsi que des tombes troglodytes vieilles de plusieurs centaines d’années.

  

  
  
  
  
  
   
  

Laisser un commentaire